1.6.11

AILLEURS















J'ai grandi sur une ile où les hivers semblaient longs et l'attente bien trop lourde pour penser un 'ailleurs'... C'était la saison morte avec son cortège d'ennui, ses journées courtes, le ciel bas, sa lumière prise au piège, la marge océanique en creux comme seule horizon de voyage et de rencontres espérées... Un temps comme vécu à rebourds où tout venait se fondre dans les couleurs lavées de l'enfance qui grandie, des premiers pas lachés, des tous premiers amours... Les souvenirs d'un été, le receuillement des jours, la solitude qui plombe, la simple fuite du temps... Les espaces révélés dans le vide des humains ?

Est-ce que l'image peut faire naitre ce sentiment du creux dans la marge des silences et de ce qu'on leur fait dire ?

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